Commentaire d'un participant au Groupe de discussion MTC en ligne !

1- Pour la première fois, lors d'une séance de groupe (j'inclus toutes les formes de stage, formation, rencontre à tendance spirituelle.), je me suis senti à ma place, présent, concerné et impliqué. Habituellement, tout ce qui est associé à des séances collectives m'amenait à de la souffrance, de la frustration, le sentiment de ne pas être à ma place, d'être là sans vraiment être présent, comme un voyageur fantôme qui traversait les stages… Pressentiment ou déformation de ma perception, j'irai même jusqu'à dire que je me suis senti comme le plus présent des participants lors de cette séance, c'était une étrange sensation : je percevais les autres personnes beaucoup dans l'observation, en retrait, ne sachant pas trop quoi exprimer.

2- Pour prolonger mon propos, je me suis rendu compte que dans tous les thèmes abordés (de la vision d'une participante sur la mise en place des réunions collectives aux thèmes à aborder lors de prochaines réunions) j'avais vécu des situations en relation directe avec tous ces sujets depuis notre séance de fin octobre. J'ai d'ailleurs dû tempérer ce feu intérieur qui me poussait à vouloir partager en permanence mon vécu à chaque fois. 
 
3- Cette séance m'a aidé à percevoir plus finement la distinction entre soumission à l'esprit et suivre le mouvement de l'esprit. Comment cela peut se traduire dans la vie avec tes précisions et le partage d'une seconde participante à ce sujet. Je vois plus clairement les choses à présent et appréhende mieux la signification de "se jeter dans le vide" (ne pas se jeter dans le vide sans la conscience que c'est le bon moment, car on sait que c'est le bon moment, c'est évident.). Se jeter dans le vide, car on ne supporte plus une situation, est une forme de fuite et/ou de suicide. Il n'y a pas de conscience dans ce cas-là.

4- Ce que j'en retire est un boost de confiance, car je traverse depuis une dizaine de jours un passage à vide avec le retour de schémas comportementaux très astralisés. Je vois que malgré cela, je ne cesse de percevoir des bribes de l'esprit qui me permettent de ne pas sombrer, de rester sur un certain palier de conscience (même si mes comportements auraient tendance à vouloir me faire croire à un retour à la case départ, ce n'est pas la réalité.) et de poursuivre mon évolution pas à pas. Je le perçois également dans certaines situations de vie qui se présentent, où je vois tout le schéma occulte se dévoiler devant moi, alors que cette même situation quelques semaines ou mois auparavant serait restée voilée. J'aurai adhéré à cette forme sans discernement, je n'aurai rien décodé.

Cette séance représente donc pour moi une bouffée d'oxygène qui me maintient, me conforte et me renforce dans ce chemin de "présence dans le centre mental".

5- Un dernier élément : « Je commence à percevoir les possibles contours "d'un potentiel mandat" si jamais il devait se déployer un jour dans "ce cycle de vie ». Il est très chirurgical ou architectural, en relation avec le décorticage de situations, les subtilités de décryptage de situations dans la forme par la forme. Vous parlez de vibration captée lors d'une poignée de main, j'ai pour ma part de plus en plus la sensation de lire directement la réalité de la forme dans la forme. Je ne vois rien de vibratoire, mais je le vois directement en 3D.

Je me rends compte, en écrivant ces dernières lignes, que c'est assez proche de ce que vous faites aujourd'hui, même si le registre est différent (ou ce que j'en perçois aujourd'hui...). Je perçois dans mon cas quelque chose de plus spécifique, ciblé et moins global, plus orienté vers le montage, démontage, réassemblage de précision au cas par cas.

Je prends cette information, mais je n'y accorde aujourd'hui aucune autre valeur que l'information elle-même. Je sais que je suis très loin de pouvoir assumer cela aujourd'hui ou peut-être même d'ici à la fin de ce cycle. L'avenir me dira si c'était un caillou blanc ou si c'était une opération de démagnétisation de l'esprit pour plus d'humilité. Au moins, je reste froid après l'écriture de ces dernières lignes.